La bataille de Gunzburg 9 octobre 1805 : ordre de bataille par Gilles Boué

Autrichiens : Feldmarschall-Leutnant D’Aspre

Cavalerie

  • 1er Kuirassier Regt (200)
  • 1er Chevaulegers Regt (200)
  • 1er Ulhanen Regt (200)

Infanterie

  • 1er Jaeger Regt : 2 coys (200)
  • IR#38 : 4 bns (1800)
  • IR#20 : 4 bns (1800)
  • IR#3 : 3 bns (1800)

Artillerie :

  • artillerie à pieds : 2 batteries à 3 pièces de 6£
  • artillerie à pieds : 3 batteries à 4 pièces de 3£

Français : Général de Division Mahler du corps du maréchal Ney

1ère Brigade: Général de Brigade Marcognet

  • 50ème de Ligne : 2 bataillons   (1200)
  • 27ème de Ligne: 2 bataillons   (1200)

2ème  Brigade: Général de Brigade Lallemand

  • 59ème de Ligne: 2 bataillons   (1200)
  • 25ème Légère : 3 bataillons   (1800)
  • Grenadiers réunis : 1 bataillon   (600)
  • Sapeurs du 27ème de  Ligne (100)

Artillerie divisionnaire

  • Artillerie à pieds : 6 pièces de 8£ et 2 obusiers

Un avis sur Wellington, par Jérôme Lavis

Ayant été invité à donner mon avis sur Wellington, je vais le faire.
Pour considérer les qualités militaires de Wellington il faut réaliser quelles sont ses qualités et défauts. Car comme tout général il n’est pas infaillible, et il fit de nombreuses erreurs, tout comme Napoléon et d’autres.

Ce que les campagnes d’Espagne nous apprennent.
Wellington réalise très vite que la campagne d’Espagne est :
– 1. Une guerre où la logistique française est primordiale à sa survie ;
– 2. Une guerre où l’information sera vitale.
Cela est vrai de toute guerre, mais plus particulièrement ici. Il faut se rendre compte que lorsque Wellington dispose de 50.000 Anglo-Portugais, les Français disposent du triple dans la région (et d’environ 300.000 hommes en Espagne). Wellington ne peut donc pas se permettre de se faire surprendre. Cela ne lui arrivera qu’une fois.

Wellington fut brillant dans sa gestion stratégique de la campagne. Certes il fut prudent, mais si son armée se fait battre, c’en est fini de la Péninsule. L’Espagne ne peut pas survivre sans Wellington et Wellington ne peut pas survivre sans l’Espagne. Et cela il le comprit très vite.

Le génie de Wellington en Espagne est d’avoir compris la vrai nature du combat et d’avoir su utiliser toutes les armes à son avantage. Et après tout, c’est ce que l’on demande à un général.

Stratégiquement Wellington fait presque un sans faute en Espagne. Tactiquement de même. Wellington ne se retrouve en mauvaise posture que 4 fois : El Bodon, Fuentes de Onoro, la retraite sur Salamanque et la bataille de la Nive.
Beaucoup de gens semblent critiquer sa capacité à attaquer. Je pense que ces gens-là devraient regarder d’un peu plus près les années 1813-14 (San Sebastian, Nivelle, Orthez…), de même que la bataille de Salamanca. Cette dernière est un chef d’œuvre de réaction, et est une totale offensive anglaise.

Pour moi, le Wellington d’Espagne est brillant. Et je ne suis pas certain que même Davout ou un autre auraient pu le battre.

Voyons déjà :

– Batailles majeures défensives : Vimiero, Talavera, Busacco, Fuentes de Onoro, Nive, Quatres-Bras, Waterloo ;

– Batailles majeures offensives : Salamanca, Vittoria, San Sebastien, Nivelle, Orthez, Toulouse ;

– À part Toulouse pour laquelle les deux parties considèrent une victoire, ce sont des victoires anglaises.

Étudions maintenant les batailles défensives :

À Vimiero, Talavera, Busacco et Waterloo Wellington est en position au matin et son dispositif change peu. C’est l’archétype de la défense de Wellington en contre pente.

À Fuentes de Onoro, Quatres-Bras et la Nive, Wellington réagit a une attaque ennemie contre les positions anglo-alliées alors que Wellington n’est pas encore en position bien sécurisée (par sa faute en général). Mais ces batailles prouvent que Wellington peut réagir très vite à une situation critique… tout comme Napoléon sait le faire (ex Marengo, Lützen etc.…)

Dans les batailles mineures défensives il est bon de citer la bataille d’El Bodon dans laquelle Wellington montre qu’il sait utiliser la carte du bluff.

Regardons maintenant les batailles offensives :

À Salamanca, Wellington réagit très efficacement à une faute de son adversaire et retourne ce qui se préparait être une retraite en une grande victoire.

Je ne connais pas suffisamment Vittoria (il me semble que c’est un mouvement d’encerclement) ni San Sebastien (passage d’une rivière défendue).

À Nivelle, Wellington attaque une série d’ouvrages fortifiés et bien défendus.

À Orthez, il flanque Soult.

À Toulouse, encore il attaque une série de positions fortifiées françaises.

En bref, Wellington sait :

– Défendre ;
– Réagir face à l’imprévu ;
– Attaquer le Français en rase campagne ou retranché.

Je pense donc qu’il est injuste de dire que Wellington ne sait faire qu’une seule chose : défendre derrière une série de collines.

Et dans tout cela je n’ai pas touché aux campagnes de Wellington aux Indes.

En ce qui concerne 1815, c’est une tout autre histoire. Wellington n’est pas à la hauteur. La journée du 15 juin si critique à la campagne est une tache à sa réputation. Il se montre trop hésitant, pas assez décisif et réagit bien trop tard. On ne peut blâmer personne d’autre que lui.
Pourquoi un tel contraste? Il est vrai que durant la campagne d’Espagne (après Talavera) il n’a combattu que seul, et n’a donc jamais eu a se soucier d’un allié. Peut-être est-ce là le problème ? Peut-être est-ce sa prudence parfois excessive qui ressurgit ? Qui sait. Ce qui est certain c’est que Wellington en juin 1815 n’est plus le Wellington de 1809-14.

L’image que j’ai de Wellington est donc une image partagée. Ses qualités tactiques sont indéniables, et ses capacités à gérer une armée et sa logistique sont exceptionnelles. Par contre 1815….

Mais après tout, qui n’a pas eu ses périodes noires ? Napoléon en Russie et en Espagne fait de très mauvais choix stratégiques et tactiques…. et tous les généraux de l’époque en font… Wellington n’est simplement pas l’invincible général… il est humain.

En Espagne, il remplit sa mission admirablement avec des moyens bien inférieurs à ceux des Français…. après tout, c’est ce qui est demandé à un général.

Bibliographie sélective pour le Bicentenaire (2005) de la bataille d’Austerlitz, par Gilles Boué

Les publications fondamentales (lectures préliminaires mais souvent critiquables)

    • Alambert et Colin : « La campagne de 1805 en Allemagne », publiée par le Service Historique de l’Etat Major des Armées (6 volumes entre 1902 et 1908 mais il manque le 7ème volume sur la bataille d’Austerlitz.
    • Stockalaska : « Die Schlacht bei Austerlitz », Vienne 1905
    • Stutterheim: « Die Schlacht bei Austerlitz », 1806, premier témoignage publié, commenté dans les publications suivantes par Napoléon I° et Bernadotte, réédition en novembre 2005. Jean Claude Gawsewitch éditeur. Les commentaires de Patrick Girard sont affligeants de banalités.
    • Lachouque Henry : deux livres des années 60 : « Napoléon à Austerlitz » en 1961 et « Le 2 décembre 1805 » en 1968
    • Anderson : the Napoléonic campaign of 1805, 1912
    • Malo : Précis de la campagne de 1805, Paris, 1886
    • Thiry J. : Ulm, Trafalgar, Austerlitz. Berger-Levrault, Paris, 1962
    • Manceron Claude : Austerlitz. Laffont, Paris, 1960

Les monographies savantes (travaux d’universitaires ou de passionnés sur des questions parfois exotiques)

  • Paul Azan : « Du Rhin à Ulm » SHEMA, paris 1909
  • Loeffeln : « Das Treffen bei Elchingen und die Katastrophe von Ulm » Vienne, Frey, 1904
  • Jean Morvan : « Le soldat impérial », Paris 1904
  • La guerre napoléonienne. Précis des campagnes. réédition Teissèdre, Paris, 1999.
  • Lynn, John A. : « The Sun of Austerlitz: Romantic Visions of Decisive Battle in Nineteenth-Century Europe. » Chapter 6 in Battle: A History of Combat and Culture. Boulder, CO: Westview Press, 2003
  • La bataille napoléonienne dans la peinture et la pensée stratégique en France au XIX° siècle sous la direction de Bruno Colson Bruxelles Louvain la neuve, 2003
  • « Napoléon a-t-il dicté à Daru le plan de campagne de 1805 ? » in Revue de l’institut Napoléon, N°121, oct. 1971
  • La figure de Napoléon dans la bataille à travers trois générations de peintres, de Gérard à Meissonier par Emmanuel de Waresquiel; cahiers du CEHD, 2003

Les publications récentes (de qualité inégales)

  • David Chandler : Austerlitz 1805, Londres 1990
  • Scott Bowden : Napoleon at Austerlitz, Chicago, 1997
  • Christopher Duffy : Austerlitz 1805, London 1999
  • Goetz Robert : 1805 Austerlitz, London , 2005
  • Tranié et Carmigniani : Napoléon et la Russie , les années victorieuses, Lavauzelle,1980 texte indigent mais remarquable iconographie
  • Alexandre Andrault de Langeron : Journal inédit de la campagne de 1805 – Austerlitz – édition établie par Thierry Rouillard – Éditions La Vouivre (1998).
  • Stutterheim, Kutusov, Relations de la bataille d’Austerlitz- édition établie par Thierry Rouillard – Editions La Vouivre (1998).
  • Berthier, Davout, Murat, Soult, Tranchant de la Verne. Relations et Rapports Officiels de la bataille d’Austerlitz, édition établie par Jacques garnier. Éditions La Vouivre (1998)
  • Pigeard Alain : les campagnes de Napoléon, quatuor , 1998
  • Pigeard Alain : L’armée de Napoléon. Taillandier, Paris, 2000
  • Pigeard Alain : Dictionnaire de la Grande Armée. Taillandier, 2002
  • Pigeard Alain : Dictionnaire des batailles de Napoléon, Taillandier , 2004
  • Hourtoulle F. G. Austerlitz : Le soleil de l’Aigle. Histoire et Collections, Paris, 2003
  • Pierre Miquel : Austerlitz, Albin Michel, Paris 2005
  • Robert Ouvrard : sous le soleil d’Austerlitz, Cosmopole, 2005
  • Jacques Jourquin et Jean Tulard : nous étions à Austerlitz, Taillandier 2005
  • Oleg Sokolov, Austerlitz (à paraître), 2005
  • Frédéric bey : Austerlitz, la victoire exemplaire, Quatuor 2005, édition luxueuse
  • Actes du colloque du bicentenaire des 30/11 au 2/12 2005, à paraître.

Note : cette bibliographie indicative a été publiée en 2005. Depuis, de nombreux ouvrages ont été écrits.

N’hésitez pas à compléter cette bibliographie par vos commentaires sur l’article. Ainsi je pourrai créer une rubrique complémentaire avec des ajouts.

La bataille de Fuentès De Onoro 3 et 5 mai 1811 : ordre de bataille, par Sir John Fortescue

ARMÉE DU PORTUGAL : Maréchal MASSÉNA, Prince d’Essling, Duc de Rivoli

II Corps : Général REYNIER

(ne participa pas à la bataille, mouvement de diversion au nord)

Division MERLE : (4891)
Brigade Sarrut
36ème Ligne
2ème Légère
4ème Légère

Division BIERRE (5491)
Brigade Godard
70ème Ligne
17ème Légère
Brigade Arraud
47ème Ligne
31ème Légère

Brigade de Cavalerie Légère Soult (682)
1er Hussards
22ème Chasseurs à cheval
8ème Dragons

VI Corps : Général LOISON

Division MARCHAND (5872)
Brigade Maucune :
60ème Ligne (3bat)
6ème Légère (3bat)
Brigade Chemineau :
39ème Ligne (3bat)
76ème Ligne (3 bat)

Division MERMET (6702)
Brigade Ménard :
27ème Ligne (3bat)
25ème Légère (3 bat)
Brigade Taupin :
50ème Ligne (3 bat)
59ème Ligne (3 bat)

Division FERREY (4232)
Brigade ? :
26ème Ligne (1 bat)
Légion Hannovrienne
Légion du Midi
Brigade ? :
66ème Ligne (3 bat)
82ème Ligne (3 bat)

Brigade de Cavalerie Légère Lamotte (334)
3ème Hussards
15ème Chasseurs à cheval

Artillerie : 2 Batteries

VIII Corps : JUNOT, Duc d’Abrantes

Division SOLIGNAC (4714)
Brigade ? :
15ème Ligne (3 bat)
86ème Ligne (3 bat)
Brigade ? :
65ème Ligne (2 bat)
Régiment Irlandais (2 bat)

Artillerie : 1 Batterie

IX Corps : DROUET, Comte d’ERLON

Division CLAPAREDE (4716)
Brigade ? :
4/54ème Ligne
4/21ème Légère
4/28ème Légère
Brigade ? :
4/40ème Ligne
4/63ème Ligne
4/88ème Ligne
Brigade ? :
4/64ème Ligne
4/100ème Ligne
4/103ème Ligne

Division CONROUX (5588)
Brigade ? :
4/9ème Légère
4/16ème Légère
4/27ème Légère
Brigade ? :
4/8ème Ligne
4/24ème Ligne
4/45ème Ligne
Brigade ? :
4/94ème Ligne
4/95ème Ligne
4/96ème Ligne

Brigade de Cavalerie Légère : Fournier (794)
7ème Chasseurs à cheval
13ème Chasseurs à cheval
20ème Chasseurs à cheval

Artillerie : 1 Batterie

RÉSERVE DE CAVALERIE : Pierre, Comte de Montbrun (1187)


Brigade Cavrois
3ème Dragons
10ème Dragons
15ème Dragons
Brigade d’Ornano
6ème Dragons
11ème Dragons
25ème Dragons

ARMÉE DU NORD : Maréchal Jean Baptiste BESSIÈRES, Duc d’Istrie


Brigade de Cavalerie de la Garde : Lepic
1er Lancier de la Garde (370)
Chasseurs à cheval de la Garde (235)
Mameluks (79)
Grenadiers à cheval de la Garde (197)
Batteries à cheval de la Garde

Brigade de Cavalerie Cavalerie Légère : Wathier
5ème Hussard (172)
1er Chasseurs à cheval (231)

12ème Chasseurs à cheval (181)
24ème Chasseurs à cheval (200)

Armée Anglo-Portugaise : Sir Arthur Wellesley, duke of Wellington

DIVISION DE CAVALERIE : Lt-Gal Sir Stapleton Cotton

Brigade Slade :
1st Dragoons (388)
14th Light Dragoons (378)
Brigade von Arentschild :
16th Light Dragoons (362)
1st hussars KGL (414)


Brigade Barbacena : (312)
4th Portuguese Dragoons
10th Portuguese Dragoons


Batterie Bull, R.H.A.

FIRST DIVISION : Lt-Gen Spencer

Brigade Stopford :
1/Coldstream Guards (940)
1/3rd Foot Guards (959)
1co 5/60th rifles (44)

Brigade Nightingall :
2/24th Warwickshire (371)
2/42nd Royal Highlands (445)
1/79th Cameron Highlanders (922)
1co 5?60th rifles (36)

Brigade Howard :
1/50th West Kent(597)
1/71st Light Highlands(497)
1/92nd (764)
1co 3/95th rifles (76)

Brigade von Lowe :
1st Ligne KGL (512)
2nd Ligne KGL (484)
5th Ligne KGL (422)
7th Ligne KGL (410)
2co Light KGL (86)


Batterie Lawson’s, R.A.

THIRD DIVISION : Maj-Gen Picton

Brigade Mackinnon :
74th Highlands (485)
1/88th Connaught (467)
1/45th Nottinghamshire (508)
3co 5/60th rifles (183)

Brigade Colville :
1/5th Northumberland (504)
2/83rd (460)
2/88th Connaught (687)
94th (536)

Brigade Portugaise Power :
9th Ligne Portugaise (2 bat, 910)
21st Ligne Portugaise (2 bat, 740)


Batterie von Arentschild, P.A.

FIFTH DIVISION : Maj-Gen Erskine

(Ne participa pas a la bataille, en observation du corps de Reynier)

Brigade Hay :
3/1st Royal Scots (672)
1/9th Fusilliers Royaux, East Norfolk (627)
2/38th Staffordshire (402)
1co Brunswick Oels (69)


Brigade Dunlop :
1/4th King’s Own (612)
2/30th Cambridge (507)
3/44th East Essex (437)
1co Brunswick Oels (68)


Brigade Portugaise Spry :
3rd Ligne Portugaise (2 bat, 724)
15th Ligne Portugaise (2 bat, 556)
8th Cacadores (484)


Batterie Preto, P.A.

SIXTH DIVISION : Maj-Gen Campbell

(Ne participa pas a la bataille, en observation du corps de Reynier)

Brigade Hulse :
1/11th North Devonshire (837)
2/53rd Shropshire (459)
1/61st South Gloucestershire (697)
1co 5/60th rifles (48)


Brigade Burne :
1/36th Herefordshire (514)
2nd Queen’s Royal (558)


Brigade Portugaise Madden
8th Ligne Portugaise (2 bat, 915)
12th Ligne Portugaise (2 bat, 1222)


Batterie Rozziere, P.A

SEVENTH DIVISION : Maj-Gen Houston

Brigade Sontag :
2/51st Yorkshire Light (590)
85th Bucks Volunteers Light (387)
Chasseurs Britaniques (839)
8co Brunswick Oels (593)

Brigade Portugaise Doyle :
7th Ligne Portugaise (2 bat, 713)
19th Ligne Portugaise (2 bat, 1024)
2nd Cacadores (442)

Batterie Sequerra, P.A.

LIGHT DIVISION : Brig-Gen Craufurd

Brigade Beckwith :
1/43rd Monmouthshire Light (754)
4co 1/95th rifles (354)
1co 2/95th rifles (76)
3rd Cacadores (447)

Brigade Drummond :
1/52nd Oxfordshire Light (835)
2/52nd Oxfordshire Light (542)
4co 1/95th rifles (357)
1st Cacadores (450)

Batterie Ross, R.H.A.

Brigade independante Portugaise Ashworth :

6th Ligne Portugaise (2 bat, 713)
18th Ligne Portugaise (2 bat, 1024)
6th Cacadores (442)

Télécharger les ordres de bataille

 

 

Drapeaux prussiens de la Guerre de 7 ans, par Frédéric Aubert

Frédéric le Grand à la bataille de Zorndorf, peinture de Carl Röchling, 1904

Une série de planches créée par Frédéric Aubert.

Cliquez sur sur une image pour les avoir en grand format (les noms des régiments se trouvent dans la description)

La bataille de Salamanque 22 juillet 1812 : ordre de bataille, par Sir John Fortescue.

Armée du Portugal : Maréchal Marmont, duc de Raguse

Division Foy
Brigade Chemineau : 6th Légère (573/518) / 69th Ligne (733/725)
Brigade Desgravier : 39th Ligne (525/442) / 76th Ligne (700/707)
3rd Artillery company

Division Clausel (Second Senior Divisional Commander)
Brigade Berlier : 25th Légère (525/510/504) / 27th Ligne (848/829)
Brigade Barbot : 50th Ligne (602/571/369) / 59th Ligne (840/728)
3rd Artillery company

Division Ferey
Brigade Menne : 31st Légère (777/606) / 26th Line (592/574)
Brigade ? : 47th Line (631/510/521) / 70th Ligne (505/645)
4th Artillery company

Division Sarrut
Brigade Fririon : 2nd Légère (658/596/586) / 26th Ligne (681/480/478)
Brigade ? : 4th Légère (473/383/426)
4th Artillery Company

Division Maucune
Brigade d’Arnauld : 15th Ligne (546/544/577) / 66th Ligne (558/611)
Brigade Montfort : 82nd Ligne (473/534) / 86th Ligne (633/562)
Artillery company

Division Brennier (Senior Divisional Commmander)
Brigade Taupin : 17th Légère (562/531) / 65th Ligne (659/645/37/245)
Brigade ? : 4th Étranger (88) / 22nd Ligne (518/520/509)
3rd Artillery company

Division Thomières
Brigade Bonte : 1st Ligne (584/460/230/472) / 62nd Ligne (533/504/61)
Brigade ? : 101st Ligne (483/461/477)
3rd Artillery company

Division Bonnet
Brigade Gautier : 118th Ligne (516/536/566) / 119th Ligne (423/444/440)
Brigade ? : 120th Ligne (603/582/615) / 122nd Ligne (570/546/507)
1st Artillery company

Division Curto
Brigade ? : 3rd Hussars (248) / 22nd Chasseurs (253) / 26th Chasseurs (294) / 28th Chasseurs (94)
Brigade ? : 13th Chasseurs (516) / 14th chasseurs (322) / March squadron (152)

Division Boyer
Brigade Carrie : 6th Dragons (395) / 11th Dragons (430)
Brigade ? : 19th Dragons (343) / 25th Dragons (332)
Horse artillery

Reserve Artillery

Total artillery : 7 – 12 pdr / 21 – 8 pdr / 36 – 4 pdr / 1 – 3 pdr / 13 – howitzer (78 guns)


Anglo-Portuguese Army : Sir Arthur Wellesley, duke of Wellington

Cavalry Division : Lord Stapleton Cotton
Brigade Le Marchand : 3rd Dragoons (339) / 4th Dragoons (358) / 5th Dragoons Guards (325)
Brigade G. Anson : 11th Light Dragoons (391) / 12th Light Dragoons (340) / 16th Light Dragoons (273)
Brigade V. Alten : 14th Light Dragoons (347) / 1st KGL Hussars (399)
Brigade Bock : 1st KGL Dragoons (364) / 2nd KGL Dragoons (407)
Birgade d’Urban : 1st , 11th Portuguese Dragoons (482)

First Division : H. Campbell
Brigade Fermor : 1st Coldstream Guard (954) / 1st Third Guard (961) / 1 co 5/60th (57)
Brigade Wheatley : 2/24th Foot (421) / 1/42nd Royal Highland (1079) / 2/58th Foot (400) / 1/79th Foot (674) / 1 co 5/60th (54)
Brogade Lowe : 1st Line KGL (641) / 2nd Line KGL (627) / 5th Line KGL (555)

Third Division : Pakenham
Brigade Wallace : 1/45th Foot (442) / 74th Foot (443) / 1/88th Foot (663) / 3 co 5/60th (254)
Brigade J. Campbell : 1/5th Foot (902) / 2/5th Foot (308) / 2/83rd Foot (319) / 94th Foot (347)
Brigade Power (Portuguese) : 9th Line / 21st Line / 12th Cacadores (2197)

Fourth Division : Lowry Cole
Brigade W. Anson : 3/27th Foot (633) / 1/40th Foot (582) / 1 co 5/60th (46)
Brigade Ellis : 1/7th Royal Fuziliers (495) / 1/23rd Welsh Fuziliers (446) / 1/48th Foot (426) / 1 co Oels (54)
Brigade Stubb (Portuguese) : 11th Ligne / 23rd Ligne / 7th Cacadores (2554)

Fifth Division : Leith
Brigade Greville : 3/1st Foot (761) / 1/9th Foot (666) / 1/38th Foot (800) / 2/38th Foot (301) / 1 co Oel (78)
Brigade Pringle : 1/4th Foot (457) / 2/4th Foot (654) / 2/30th Foot (349) / 2/44th Foot (251) / 1 co Oel (69)
Brigade Spry (Portuguese) : 3rd Ligne / 15th Line / 8th Cacadores (2305)

Sixth Division : Clinton
Brigade Hulse : 1/11th Foot (516) / 2/53rd Foot (341) / 1 61st Foot (546) / 1 co 5/60th (61)
Brigade Hinde : 2nd Foot (408) / 1/32nd Foot (609) / 1/36th Foot (429)
Brigade Rezende (Portuguese) : 8th Ligne / 12th Ligne / 9th Cacadores (2631)

Seventh Division : Hope
Brigade Halkett : 1st Light KGL (569) / 2nd Light KGL (494) / 9 co Oels (596)
Brigade De Bernewitz : 51st Foot (308) / 68th Foot (338) / Chasseurs Britaniques (713)
Brigade Collins (Portuguese) : 7th Ligne / 19th Ligne / 2nd Cacadores (2168)

Light Division : Chas. Alten
Brigade Barnard : 1/43rd Foot (748) / 95th Rifle (392) / 1st Cacadores (500)
Brigade Vandeleur : 1/52nd Foot (799) / 95th Rifle (542) / 3rd Cacadores (500)

Independent Portuguese brigades
Brigade Pack : 1st Ligne / 16th Ligne / 4th Cacadores (2605)
Brigade Bradford : 13th Ligne / 14th Ligne / 5th Cacadores (1894)

Spanish Division : Carlos de Espana
2nd of Princesa / Tiradores di Castilla / 2nd of Jaen / 3/1st Seville / Cacadores de Castilla / Lanceros di Castilla (3360)

Artillery
Royal Horse Artillery (Ross, Mac Donald, Bull)
Field Artillery (Lawson, Gardiner, Greene, Douglas, May, Sympher (KGL))
Portuguese Artillery (Arriaga)

Uniformes de l’infanterie saxonne en 1745, par Gilles Boué

Une série de planches d’uniformes de l’infanterie saxonne en 1745 créée par Gilles Boué.

(Cliquez sur une image pour les faire défiler en diaporama)

 

L’organisation et les distinctives de l’armée russe après 1812, par Jean-Philippe Imbach

Cet article est tiré d’un échange de mails sur la liste Napofig (désactivée aujourd’hui).

L’organisation de l’armée russe et ses couleurs distinctives peut paraître complexe cependant on peut la résumer ainsi :

– pour un régiment de ligne (ie mousquetaires), légers ( ie chasseurs ou jaegers ) ou de grenadiers, les bataillons de guerre sont le premier et le troisième (c’est important pour les pompons). Le second bataillon est celui de dépôt ;

– les bataillons de grenadiers réunis sont constitués en prélevant les compagnies d’élite des bataillons de dépôt et en les regroupant (par bataillon de TROIS compagnies, une provenant d’un régiment léger et deux de la ligne).

En terme de jeu ( jeu en plaquette au 1/60 ) :

bataillon de mousquetaires :
. Deux plaquettes sans plume ;
. Une avec plume ;
. Les plaquettes sans plume du 1° bataillon : pompon blanc avec centre vert ;
. Les plaquettes sans plume du 1° bataillon : pompon bleu avec centre blanc ;
. La plaquette avec plume du 1° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon jaune) et un ou deux grenadiers (pompon rouge) ;
. La plaquette avec plume du 3° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure bleu) et un ou deux grenadiers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure bleu).

bataillon de légers :
. Deux plaquettes sans plume ;
. Une avec plume ;
. Les plaquettes sans plume du 1° bataillon : pompon blanc avec centre vert ;
. Les plaquettes sans plume du 3° bataillon : pompon bleu avec centre blanc ;
. La plaquette avec plume du 1° bataillon : un ou deux tirailleurs-carabiniers (pompon jaune) et un ou deux carabiniers (pompon rouge) ;
. La plaquette avec plume du 3° bataillon : un ou deux tirailleurs-carabiniers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure bleu) et un ou deux carabiniers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure bleu).

bataillon de grenadiers :
. Tout le monde (ie trois plaquettes) avec plume ;
. Deux plaquettes du 1° bataillon : pompon blanc avec centre vert ;
. Deux plaquettes du 3° bataillon : pompon bleu avec centre blanc ;
. Une plaquette du 1° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon jaune) et un ou deux grenadiers (pompon rouge) ;
. Une plaquette du 3° bataillon : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure bleu) et un ou deux grenadiers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure bleu).

bataillons de grenadiers réunis :
. Tout le monde avec plume ;
. Bataillon à deux ou trois plaquettes ;
. Dans un bataillon : deux plaquettes issue viennent d’un régiment de ligne et une d’un léger ;
. Deux plaquettes : un ou deux tirailleurs-grenadiers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure vert) et un ou deux grenadiers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure vert) ;
. Une plaquette : un ou deux tirailleurs-carabiniers (pompon partie supérieure jaune, partie inférieure vert) et un ou deux carabiniers (pompon partie supérieure rouge, partie inférieure vert).

Et, cerise sur le gâteau, il ne faut pas se viander dans la couleur des pattes d’épaule qui dépend de la position du régiment dans la division pour les régiments de ligne ou de légers :

– deux régiments de la première brigade : rouge pour l’un, blanc pour l’autre ;
– deux régiments de la deuxième brigade : jaune pour l’un, vert à liseré rouge pour l’autre ;
– deux régiments de la troisième brigade (légers) : jaune pour l’un, bleu pour l’autre.

Toutes ces pattes d’épaule portent le numéro de la division en jaune si fond rouge, en rouge sinon.

Pattes d’épaule pour les régiments de grenadiers : rouge avec le monogramme de leur régiment en jaune.

Une fois que l’on a saisi le système, c’est assez simple. Mon papier dans Vae Victis présentait ces informations de manière synthétique (et en prime, vous aviez la couleur des bonnets de police, qui n’est pas simple non plus…).

Par ailleurs, personnellement :

– je mets la plaquette d’élite (ie tirailleurs-grenadiers-carabiniers) en dernière position des bataillons en colonne ;
– au centre de la première plaquette, je mets un officier ;
– au centre de la seconde, un drapeau ou un musicien (tambour, cornet ou fifre).

Jean-Philippe Imbach

P.S. 1 : dans tout ce qui précède le bleu est un bleu ciel.
P.S. 2 : toutes ces infos sont tirées du meilleur (et introuvable) ouvrage de référence sur l’armée russe de Wladimir Zweguintzow, un russe blanc émigré à Paris après la révolution d’Octobre, ancien cuirassier de l’Impératrice, passionné du I° Empire et qui avait conservé pas mal de contacts avec le milieu des collectionneurs russes.
P.S. 3 : Dans le numéro 21 de la revue Vae Victis, se trouvent les tableaux couleurs des distinctives et de nombreuses illustrations en rapport avec cet article.

Questions posées sur la liste de diffusion Napofig :

Question : Dois-je comprendre, que les tirailleurs-carabiniers et les carabiniers ont exactement le même aspect que les grenadiers ? En d’autres termes, dois-je utiliser les figurines appelé Grenadier ( Essex par ex ) pour les représenter ?
Réponse : Oui.

Q : Je pensais que l’aspect des jaeger était très différents de celui des grenadiers mais apparemment pas pour ce qui est des carabiniers.
R : Contrairement à l’armée française, il n’y a quasiment pas de différence d’uniforme entre les légers et la ligne russe (hormis par exemple le badge sur la giberne… que l’on oublie en 15 mm). Bref, ce sont les mêmes figurines qui servent pour la ligne et les légers (y compris pour les compagnies du centre).

La seule différence vraiment visible en 15 : certains régiments de légers étaient encore équipés de leur ancien shako (à sommet plat, similaire à celui des Français) à la place du nouveau « kiwer » (à sommet incurvé).

Q : D’une manière générale, les figurines appelé grenadier sont utilisées indifféremment pour représenter des grenadiers et tirailleurs des régiments de mousquetaires, des carabiniers des régiments de jaegers, des grenadiers des régiments de grenadiers réunis ? Les distinctions ne se faisant que par le pompon et les épaulettes.
R : Oui (pratique, non ?).

Q : De plus concernant les plumes. Elles sont bien : noir pour la troupe, rouge pour les tambours et rouge et blanche pour les officiers ?
R de Jean-Philippe Leoni : Si j’ai bien compris mes lectures (principalement Funcken et Osprey), voici ce que j’ai retenu :

1/ les plumets de la troupe et des officiers sont noir ;
2/ les plumets des musiciens et tambours sont rouge ;
3/ s’ajoute à ces couleurs de base la distinctive de plumets des sous-officiers à savoir : sommet du plumet blanc, barré en orange verticalement au milieu.

Donc si on suit bien, un tambour sous-officier aura un plumet rouge avec sommet blanc barré orange, un fusilier sous-officier aura un plumet noir avec sommet blanc barré orange.

Concernant les pompons :

1/ les pompons des officiers sont argent, avec un centre orange sur lequel est inscrit le monogramme d’Alexandre en noir (pour les as du pinceau seulement) ;
2/ les pompons des sous-officiers sont divisés en 4 quartiers (nord/sud/est/ouest pour faire simple) avec N et S en orange et O et E en blanc.

Et puis certains pompons pour les sous-officiers et les officiers peuvent aussi être orange et blanc (couleurs que l’on retrouve sur certaines plumes, de mémoire y compris pour les tambours).

Uniformes de l’infanterie saxonne en 1742, par Gilles Boué

Une série de planches d’uniformes de l’infanterie saxonne en 1742 créée par Gilles Boué.

(Cliquez sur une image pour les faire défiler en diaporama)